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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 21:30

 

 

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Slide4

Structure générale d’un budget

 

 

La section de fonctionnement concerne le fonctionnement courant de la mairie et des services (les dépenses de personnel, les locations, l'entretien, le courrier, le téléphone …) : ce sont toutes les dépenses ayant un caractère répétitif et sans influence sur la consistance du patrimoine.

 

La section d’investissement concerne les biens lourds (bâtiments, équipements, véhicules...) : ce sont les opérations qui ont une influence sur la consistance du patrimoine.

________

 

La Dette est un montant emprunté et non encore remboursé : elle résulte des Emprunts contractés par la Commune pour financer ses précédents investissements.

 

Le remboursement de la Dette se décompose en :

·        Intérêts        (dans la section de Fonctionnement)

·        Capital         (dans la section d’Investissement) 

 

________

 

Pour une commune (comme pour un ménage), l'Epargne est la différence entre :

·        les Recettes

·        les Dépenses immédiates nécessaires pour « fonctionner »

 

L'Epargne est mise en réserve en vue d'une dépense future.

 

L'Epargne Brute est l'excédent dégagé par la section de fonctionnement.

L'Epargne Nette s'obtient en retirant le Capital à rembourser de l'Epargne Brute.

 

________

 

Les investissements sont donc financés par :

·        l’Epargne Nette va (on parle ici d’autofinancement)

·        un Emprunt

·        d’autres Recettes : FCTVA, subventions …

 

Quelles sont les conséquences d’un nouvel Emprunt ?

·        la Dette augmente

·        le montant du remboursement en Intérêts augmente

·        le montant du remboursement en Capital augmente

·        l’Epargne Nette disponible pour autofinancer les investissements ultérieurs diminue

 

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 16:50

Cet article fait suite au tract électoral distribué par Madame le Maire et son équipe en vue des élections des 5 et 12 décembre prochains.

 

 

Certains propos tenus par Madame le Maire et son équipe relèvent,

au mieux, de l’inexactitude, au pire, de manipulations électoralistes.

 

Voici donc un décryptage de ce document afin de vous aider à y voir plus clair.

 

 

 

« Plutôt que de répondre par l’intermédiaire de la presse ou d’Internet, nous préférons ce support de communication direct : le tract de campagne. »

 

L’un n’exclut pas l’autre cependant.

 

Nous avons maintes fois suggéré un autre moyen de communication encore plus direct : la réunion publique.

 

Cette solution, tout comme Internet d’ailleurs, à l’avantage d’offrir un véritable dialogue au contraire des autres médias évoqués ici. Nous l’avons d’ailleurs pratiqué : voir la vidéo de la réunion publique du 28 mai 2010. Madame le Maire et son premier Adjoint s’y sont, eux, toujours refusés et ceci dès la campagne électorale de 2008.

 

En matière de communication directe, il est certes plus facile de détourner le bulletin municipal de sa fonction première d’information : tout le monde a sans doute encore en mémoire, le fameux éditorial du bulletin municipal de juillet 2010 !

 

 

 

DE LA THEORIE ... RIEN QUE DE LA THEORIE

 

 

Madame le Maire, pourquoi n’avez-vous donc jamais mis en œuvre les beaux principes que vous évoquez ci-après ? Nous n’en serions pas là aujourd’hui.

 

« Fin décembre 2007 : Marie-Thérèse Auneau est sollicitée pour conduire cette équipe. »

 

Certains ont effectivement sollicité Madame le Maire mais personne n’est allé rechercher le premier Adjoint.

 

« Janvier 2008 : (…) Marie-Thérèse Auneau donne son accord et compte bien mener un véritable travail d’équipe et de partenariat avec l’ensemble des colistiers. Chacun est unanime à reconnaître le bien-fondé de travailler ensemble. »

 

Le tableau n’est pourtant pas aussi idyllique.

 

Dès leur arrivée dans l’équipe, en janvier 2008, à quelques semaines du scrutin, Madame le Maire et le premier Adjoint ont remis en cause plusieurs actions déjà engagées :

·        la définition d’un programme pour toute la durée du mandat

·        la réflexion sur l’organisation de l’équipe municipale

·        la préparation d’une réunion publique destinée à présenter notre liste et notre programme aux Saint-Aubinais(es).

 

« Les candidats s’engagent à :

-         œuvrer pour l’intérêt général

-          travailler en équipe, au sein des « commissions municipales ». Ce sont des groupes de travail qui étudient les dossiers initiés par le conseil municipal et font des propositions au conseil municipal »

   

Tout ceci est très séduisant sur le papier et rappelle curieusement notre série d’articles sur le fonctionnement de l’équipe : 

 

- Exemple : déléguer, c'est partager de l'information et du pouvoir

- Exemple : le Bureau municipal

- Exemple : des Adjoints ... et des Conseillers délégués

 

Nous n’avons eu de cesse, en effet, de faire des propositions pour favoriser le travail en équipe :

 

- Exemple : 14 élus se mobilisent pour un véritable fonctionnement d'équipe (décembre 2009)  

- Exemple : le groupe de travail "Fonctionnement de l'équipe municipale" (automne 2008)

 

Nous les avions d’ailleurs transmises, dès décembre 2009, à M. le Sous-préfet qui nous avait répondu, par écrit, que certaines de ces propositions étaient « pertinentes ».

 

Pourquoi ces propositions sont-elles alors restées lettre morte ?

 

« Mais alors, qui va décider des sujets que l’on va travailler ?

C’est bien l’équipe puisqu’en début de mandat, c’est elle qui fixe les grandes orientations budgétaires de son mandat. »

 

Décidément, Madame le Maire ose tout.

 

Aucune orientation, budgétaire ou autre, n’a été fixée en début de mandat et c’est d’ailleurs, en grande partie, une des raisons de la crise actuelle.

 

Comment expliquer sinon - et tous les élus ont pu le constater - que Madame le Maire n’avait rien préparé pour le Débat d'Orientation Budgétaire du 25 février 2010 (voir l’article : Exemple : les Débats d’Orientation Budgétaire ) ?

 

Comment expliquer également que la préparation du seul budget 2010 ait été aussi douloureuse (voir l’article Exemple : la préparation du Budget 2010) ?

 

« Il reste indéniable que les décisions se prennent en conseil municipal et seulement en conseil municipal. »

 

C’est faux, et Madame le Maire le sait bien.

 

Nombre de décisions se prennent en dehors du Conseil Municipal : le Conseil Municipal lui a par exemple délégué, au début du mandat, un certain nombre de ses attributions qui nécessitent normalement une délibération du Conseil (cette délégation permet de simplifier et d'accélérer la gestion des affaires de la Commune).

 

A titre d’exemple, les permis de construire/lotir, sujet éminemment sensible (nous y revenons ci-dessous), ne donnent lieu ni à un débat ni à un vote au Conseil Municipal.

 

Autre élément, et de taille, le Maire, et lui seul, décide de l’ordre du jour du Conseil Municipal. En d’autres termes, le Maire n’inscrit que ce qu’il veut bien inscrire.

     

 

 

LA MEILLEURE DEFENSE … C'EST L'ATTAQUE

 

 

« Certains membres du conseil municipal n’ont pas joué le jeu de la   

   « démocratie locale ».

« Son but est de « recentrer la politique locale » dans toute sa dimension démocratique. »

 

« Petit mémo d’instruction civique … »

« La « chose publique » est sérieuse. »

 

Quel est donc ce « jeu » de la « démocratie locale » ?

 

S’agirait-il d’avaliser sans sourciller les décisions de quelques élus, deux en l’occurrence, qui seraient plus éclairés que les autres ?

 

Comment oser parler de démocratie :

·        lorsqu’on ignore, mois après mois, les demandes argumentées de 14 élus (sur 22) ayant pour seul objectif de travailler, tous ensemble, dans l’intérêt général ?

·        lorsqu’on impose systématiquement ses choix, si besoin par les brimades et l’arbitraire ?

·        lorsqu’on refuse tout espace d’expression à celles et ceux dont les opinions peuvent diverger ?

 

 

Il nous semble essentiel de rappeler comment se déroule l’élection d’un Maire :

·       la population élit les conseillers municipaux

·       les conseillers municipaux élisent ensuite le Maire

 

Ceci appelle plusieurs remarques :

 

1.    si nous avions réellement voulu écarter Madame le Maire, nous aurions pu le faire dès le début

 

2.    nous avons élu Madame le Maire sur la base d’un contrat

 

(moral en l’occurrence puisque tout travail écrit avait été stoppé à la demande de Madame le Maire et du premier Adjoint – et on comprend mieux pourquoi à postériori)

 

3.    nous n’avons en aucun cas signé un « chèque en blanc » à Madame le Maire

 

4.    et pourtant, une fois élue par le Conseil Municipal, Madame le Maire n’a pas hésité à piétiner ce dernier …

 

Nous avons donc été trompés !

 

 

« Parce que des membres de l’équipe ont œuvré en solo. »

« Certains (…) ne jouent pas la carte de la « solidarité ». On va même jusqu’à travailler en « solo » sur des thèmes spécifiques, oubliant le mode de fonctionnement et l’organisation d’un conseil municipal … »

 

Il ne tenait qu’à vous, Madame le Maire, de distribuer les responsabilités et les missions (au lieu de vous les approprier avec votre premier Adjoint) et de jouer votre rôle d’« animateur » de la vie municipale : vous n’avez jamais su le faire.

 

Comment expliquer, comment justifier, que 14 personnes (sur 22) qui se sont investies, chacune dans leurs domaines de responsabilité ou de prédilection, auraient eu systématiquement tort ?

 

« Parce que les dissidents ont fait diversion. »

 

Nous attendons des exemples …

 

Aurions-nous fait « diversion » en évoquant les finances de la Commune ? Pourtant, le percepteur a maintes fois attiré notre attention sur la situation délicate dans laquelle nous nous trouvons.

 

Aurions-nous fait « diversion » en évoquant les dysfonctionnements au sein de l’équipe municipale ? Pourtant, le Sous-préfet a reconnu que certaines de nos propositions étaient pertinentes.

 

« Et preuve en est que, dès le début du mandat, en mars 2008, les dissidents n’ont pas tenu cet engagement. »

« Les dissidents oublient qu’en début de mandat, ils ont voté le budget 2008. »

 

Voici une belle contradiction tout d’abord : nous n’aurions pas tenu nos engagements dès mars 2008 mais nous avons voté le budget en avril 2008 !

 

A propose du budget 2008, il convient de rappeler que nous étions élus depuis 2 semaines à peine et que nous n’avions pas encore pris la mesure de la situation financière de notre commune.

 

« (…) dissidents qui n’ont qu’un seul but : déstabiliser le Maire. »

« Et il n’est pas question qu’elle cède à la campagne de déstabilisation qui secoue les élus du conseil municipal. »

 

Nous aurions pu tout bloquer … à tout moment.

 

Il arrive parfois, comme le 12 février 2010 à Beignon, que le  Conseil Municipal retire les délégations qu’il a confiées au Maire : nous nous sommes refusés à agir de la sorte, convaincus que cela aurait été contraire à l’intérêt général.

   

 

 

LE PUTSCH

 

 

« Le 11 octobre 2008, c’est le putsch. »

 

Le putsch ? Que s’est-il donc passé le 11 octobre 2008 ?

 

Nous avons déjà évoqué cette épisode sur le blog (voir l’article Exemple : la Commission "Permis de construire / Permis de lotir"). En deux mots, le premier Adjoint s’est violemment opposé à la création, pourtant acceptée par Madame le Maire, d’une Commission supposée examiner les demandes de permis de construire et de permis de lotir.

 

Pourquoi cette volonté de transparence, sur un sujet aussi crucial pour le développement harmonieux de notre commune, a t-il mis hors de lui le premier Adjoint ?

 

Pourquoi Madame le Maire est-elle revenue sur sa décision de créer cette commission ?


Serait-elle sous influence ?

 

Pourquoi ce même premier Adjoint, toujours lui, avait écarté, en mars 2008, de façon scandaleuse, un Conseiller municipal qui souhaitait s’investir à ses côtés sur l’aménagement urbain et rural ?

 

L’urbanisme serait-il un domaine réservé ?

 

 

Le terme « putsch » résonne en tout cas ici comme un aveu : l’urbanisme est, pour certains, intimement lié au pouvoir …

 

 

 

 

LES FINANCES 

 

     

« En mars 2010, nous avons décidé de réduire les investissements. »

 

Madame le Maire et le premier Adjoint n’ont en rien réduit les investissements en 2010 : si tel avait été le cas, il n’aurait pas été nécessaire de souscrire un nouvel emprunt d’1 million d’euros en septembre 2010.

 

« Les dissidents ont présenté un projet élaboré en dehors des réunions de commission des finances. »

 

« Ils proposaient une augmentation d’impôts de 12 à 15%. »

 

Qui a mis la Commune dans la situation financière difficile que nous connaissons aujourd’hui ? Qui est aux affaires depuis 2001 ?

 

La hausse des taux d’imposition de 9% s’est imposée à la Commune en 2010 pour que celle-ci puisse, simplement, uniquement, rembourser les emprunts souscrits ces dernières années.

 

Plutôt qu’un long discours, nous vous invitons à consulter nos précédents articles sur le sujet :

 

- Exemple : les Débats d’Orientation Budgétaire

- Exemple : la préparation du Budget 2010

 

« Nous souhaitions faire des choix plus simples et plus raisonnables, correspondant à nos moyens et ne voulions pas trop augmenter les impôts payés par les St-Aubinais. »

 

Mieux vaut tard que jamais !

 

Et tant pis pour tout ce qui reste à faire …

 

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 18:03

 

 

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La situation en quelques mots

 

La Commune n’est pas aujourd’hui « dans le rouge » dans la mesure où

elle peut répondre à ses obligations, c’est-à-dire fonctionner

 

MAIS …

 

·       l’Epargne dégagée par la section de fonctionnement est limitée et menacée

 

·       cette Epargne insuffisante, associée à une Dette conséquente, risque de limiter très fortement les possibilités d’investissements dans les prochaines années

 

·       le retour espéré dans l’affaire de la pollution, si tant est que le procès en appel confirme le verdict initial, ne réglera pas ces problèmes (voir l’article à paraître sur le sujet).

 

 

 

L’objectif de cette série d’articles est d’expliquer plus en détail la situation :

  ·       quel est l’état des finances de la Commune aujourd’hui ?

  ·       quelles sont les difficultés actuelles ?

  ·       quelles sont les marges de manœuvre pour continuer à aller de l’avant ?

 

Les articles de cette série sont basés sur les documents présentés par l'Adjoint aux Finances lors de la réunion publique du 28 mai dernier.

 

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 18:02

Cette page donne accès à tous les articles relatifs aux finances de notre Commune :

 

La préparation du Budget 2010

Les Débats d’Orientation Budgétaire 2010 

Exposé sur la situation de nos finances (réunion publique du 28 mai 2010)

 

Vous pouvez aussi retrouver dans la rubrique "La Presse en parle" tous les articles de presse sur le sujet :

·        la préparation et le vote du Budget 2010

·        la réunion publique du 28 mai 2010 (où la situation des finances a été longuement évoquée)

·        le retrait des délégations (dont celles des Finances) intervenues fin juin 2010.

 

                           

 

Pour en savoir plus ...

 

                           

 

Nous estimons que les élus ont un devoir d'explication vis-à-vis de la population fussent certains sujets plus difficiles à appréhender.

 

La série d’articles ci-dessous vise ainsi à donner, à celles et ceux qui le souhaitent, davantage d’éléments pour mieux appréhender :

·        les finances communales en général

·        celles de notre Commune en particulier.

 

1 - Introduction  paru
2 - Les principes : Fonctionnement et Investissement  paru
3 - Les principes : l'équilibre d'un budget  paru
4 - La situation de nos finances fin 2009  paru
5 - La situation de nos finances fin 2010  paru
6 - Notre Dette  paru
7 - Notre Epargne et notre Capacité de Désendettement  paru
8 - Les choix possibles pour notre Commune  paru
9 - Les facteurs qui influencent l'Epargne  paru
10 - Synthèse : épargner davantage  paru
11 - Synthèse : planifier  paru
Annexe : l'affaire de la pollution  à paraître

 

Madame le Maire n’a malheureusement jamais souhaité prendre en compte les analyses et les propositions évoquées ci-dessus. 

 

Le retrait de ses délégations à l’Adjoint aux Finances, en juin 2010, a constitué purement et simplement une fin de non-recevoir à des propositions pourtant portées par une large majorité des élus.

 

Retrait des délégations : lettre ouverte de Frédéric Salaün aux élus

 

La délégation aux finances ne saurait pourtant se limiter à des actions ponctuelles telles que signer des devis, des factures ou voter un budget une fois par an. 

 

La situation financière dans laquelle se trouve la Commune aujourd'hui
n'est, ni plus ni moins, que le fruit d'un pilotage à vue en la matière
de Madame le Maire et du premier Adjoint depuis 10 ans.
 

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 12:09

Nous sommes régulièrement interrogés quant à notre démarche et à la suite des évènements. Nous avons souhaité répondre à ces questions à travers notre blog : voici la troisième série de questions consacrée à des sujets d'actualités.

 

Vous pouvez également nous adresser vos questions :

·      par courriel (à l’adresse : cormier.over-blog@laposte.net)

·      en laissant un commentaire sur le site

   

 

Actualités

 

 

1.   Que devient le terrain stabilisé ?

 

Le terrain stabilisé n’est toujours pas pleinement opérationnel.

 

Selon le bulletin municipal de novembre « la réfection d’un terrain stabilisé nécessite de le laisser au repos pour une durée pouvant aller jusqu’à 6 mois voire 1 an dans certains cas ».

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que personne ne l’avait prévu : nous pouvons légitimement penser que, dans le cas contraire, des solutions de remplacement auraient été recherchées avant le lancement des travaux et en partenariat avec les associations et les établissements scolaires qui utilisent le terrain. Ici, tout le monde a été pris de court.

 

Mais est-ce bien surprenant ? Il est bien évidemment difficile de tout (bien) faire à 2 : certains dossiers passent forcément au second plan.

 

Le même bulletin municipal explique : « IMPORTANT : Les travaux réalisés s’élèvent à 11 000 € environ. ». 

 

Nous aimerions également connaître le nombre d’heures passées par les agents à ratisser ainsi que le coût de location des engins utilisés pour tenter de réparer les dégâts : tout ceci alourdira sérieusement la facture initiale de 11 000 €.

 

Dans le même article, il est précisé que : « Nous avons eu d’autres propositions de réfection d’un montant de 53 000 € et 73 000 € ».

 

En quoi ce choix économique peut-il justifier ce fiasco ?

 

2.   Des problèmes relatifs au Trait d’Union sont régulièrement évoqués : de quoi s’agit-il ?

 

Ce dossier date du mandat précédent (2001-2008).

 

Les pompes à chaleur initialement installées pour le chauffage des bâtiments ne respectent pas les normes en vigueur en termes de nuisances sonores ... Elles ne peuvent donc être utilisées.

 

Dans l’attente d’une solution définitive (normalement le gaz), des convecteurs électriques ont été achetés : les factures des mois d’hiver oscillent entre 2500 et 3000 €.

 

L’affaire traîne donc depuis 2008, les différents intervenants se rejetant mutuellement les responsabilités. Souhaitons simplement que la commune puisse récupérer un jour la totalité de ces dépenses imprévues et que le passage au gaz soit transparent financièrement parlant.

 

D’aucuns s’interrogent également, au vu de son utilisation actuelle, sur l’opportunité d’avoir réalisé un tel investissement (1,3 millions d’Euros) à l’époque.

 

Autre élément qui donne un relief particulier à ce dossier : le bâtiment avait été préempté par la Commune au nez et à la barbe de l’ancien Maire.

 

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 11:04

Nous sommes régulièrement interrogés quant à notre démarche et à la suite des évènements. Nous avons souhaité répondre à ces questions à travers notre blog : voici la deuxième série de questions relatives au déroulement des élections à venir et à l'après-élections.

 

Vous pouvez également nous adresser vos questions :

·      par courriel (à l’adresse : cormier.over-blog@laposte.net)

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Les élections des 5 et 12 décembre 2010

 

 

1.   Quelles sont les modalités du vote des 5 et 12 décembre ?

 

Le même mode de scrutin qu’en 2008 sera appliqué (commune de moins de 3500 habitants) :

·        les suffrages sont comptabilisés individuellement, et le panachage est autorisé

·        les électeurs ont le droit de ne pas respecter les listes de candidat, en votant pour des citoyens n'ayant pas déclaré leur candidature ou en votant pour des candidats issus de listes différentes

·        les candidatures isolées sont interdites et les bulletins distribués aux électeurs doivent comporter autant de noms qu’il y a de sièges à pourvoir.

 

Au premier tour de scrutin, nul n’est élu s’il n’a réuni :

·        la majorité absolue des suffrages exprimés

·        un nombre de suffrages égal au quart de celui des inscrits.

 

Au deuxième tour du scrutin :

·        la majorité relative suffit, quelque soit le nombre de votants

·        si plusieurs candidats obtiennent le même nombre de suffrages, l’élection est acquise au plus âgé.

 

 

Après les élections

 

 

1.   Jusqu'à quand siégera le Conseil Municipal issu des élections des 5 et 12 décembre ? 

 

Les prochaines élections auront lieu au printemps 2014.

 

2.   Le Maire sera-t-il réélu ?

 

Le Maire ne sera pas réélu (sauf, bien sûr, en cas de démission de ce dernier).

 

3.   Les Adjoints seront-ils réélus ?

 

Le nouveau Conseil municipal, une fois installé, décidera de :  

·        modifier ou non le nombre de postes d’Adjoint (actuellement fixé à 6)

·        procéder à :

- une élection complète des Adjoints

- ou à une élection des seuls postes d’Adjoints vacants

 

4.   Les Conseillers délégués seront-ils maintenus dans leurs fonctions ?

 

Les Conseillers délégués sont nommés par arrêté du Maire lequel peut donc les révoquer à tout moment.

 

5.   Que ferez-vous en 2014 ?

 

Inutile de préciser qu’il est trop tôt pour répondre à cette question.

 

Nous pensons qu’une autre voie était possible, qu’une autre action collective était envisageable, au-delà de toute polémique ou querelle, dans l’intérêt de notre Commune et des nos concitoyens.

 

D’ici là, nous serons vigilants et ne manquerons pas d’exercer nos droits de citoyens à chaque fois que nous l’estimerons nécessaire.

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 16:14

Nous sommes régulièrement interrogés quant à notre démarche et à la suite des évènements. Nous avons souhaité répondre à ces questions à travers notre blog : voici la première partie concernant notre démarche, d'autres suivront très bientôt sur l'organisation des élections, l'après-élections ou encore des sujets d'actualité.

 

Vous pouvez également nous adresser vos questions :

·      par courriel (à l’adresse : cormier.over-blog@laposte.net)

·      en laissant un commentaire sur le site

 

 

Notre démarche

 

 

1.   N’avez-vous pas de regrets d’être partis ?

 

Nous regrettons amèrement de ne pas avoir pu faire évoluer l’équipe municipale vers un fonctionnement ouvert, transparent et responsable dans le respect des fonctions de chacun.

 

Nous regrettons que les Saint-Aubinais(es) aient à souffrir de la situation actuelle et du manque de lucidité et de loyauté de Madame le Maire et du premier Adjoint : ils n’ont jamais voulu admettre que les Saint-aubinais(es) avaient élu, en 2008, non pas 2 mais 23 conseillers municipaux.

 

Nous regrettons de n’avoir pas réussi à nous constituer en opposition dûment structurée : c’est ce point qui nous a incités à prendre nos distances avec les 5 autres élus du groupe « Une Autre Voix ».

 

2.   Pourquoi n’avez-vous pas contacté le Sous-préfet plus rapidement ?

 

C’est ce que Madame le Maire et le Premier adjoint ont laissé entendre. Ils oublient, bien facilement, que nous avions contacté le Sous-préfet en décembre 2009 en lui adressant nos propositions pour un meilleur fonctionnement de l’équipe municipale.

 

Nous pouvons dire que le Sous-préfet avait entendu nos demandes : il avait pris contact avec Madame le Maire et nous avait répondu, par écrit, en ne manquant pas de souligner que certaines de nos propositions étaient « pertinentes ».

 

3.   Pourquoi n’avez-vous jamais communiqué dans le bulletin municipal sur les difficultés rencontrées depuis 2008 ?

 

Nous avons toujours considéré, et nous le pensons toujours, que le bulletin municipal est et doit rester un journal d’information … même si Madame le Maire et le premier Adjoint en ont décidé autrement cet été : l’éditorial du mois de juillet 2010 a en effet achevé de montrer le peu d’estime que Madame le Maire et le premier Adjoint ont pour les autres élus.

 

4.   Comptez-vous vous représenter ?

 

Clairement, non. Si tel était le cas, il faut comprendre que nous nous retrouverions au mieux (en cas de victoire totale, scénario toutefois peu probable), dans la situation que nous venons de quitter : un groupe majoritaire face à un Maire et à un premier Adjoint isolés mais disposant de l’essentiel des pouvoirs et bien décidés à ne rien partager.

 

Nous avons démissionné parce que nous estimions qu’aucune « sortie de crise » n’était possible – Madame le Maire et le premier Adjoint étant arc-boutés sur leurs positions. Toute forme de dialogue ou de communication avait été coupée, malheureusement.

 

5.   Qu’attendez-vous des élections complémentaires ?

 

Malheureusement rien : il y a fort à parier que ces élections ne débouchent que sur un simple replâtrage. Qui pourrait croire que Madame le Maire et le premier Adjoint fassent soudain preuve d’ouverture, d’écoute alors qu’ils ont toujours fonctionné à 2 depuis mars 2008 ?

 

Même le Sous-préfet « aurait préféré une démission collective qui aurait permis aux électeurs de clarifier la situation. Mais aucune des parties ne l’ayant désiré, nous aurons donc des élections complémentaires » (voir l’article de la Chronique du 7 octobre 2010).


Nous espérons néanmoins que notre démarche sera le point de départ d’une prise de conscience, chez les élus comme dans la population, de la manière dont est véritablement gérée notre commune aujourd’hui.

 

6.   Allez-vous soutenir une liste ?

 

A l’heure où nous répondons à cette question, nul ne sait avec certitude si une ou plusieurs listes seront proposées.

 

En tout état de cause, nous ne soutiendrons pas une liste présentée par Madame le Maire ou par le premier Adjoint.

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 15:15

Cette réponse fait suite à l'article paru dans Ouest-France le 6 octobre 2010

 

 

Certains propos tenus par Madame le Maire relèvent, une nouvelle fois, de manipulations électoralistes qui consistent, simplement, et une fois de plus, à se présenter en victime à quelques semaines des élections partielles fixées au 5 et 12 décembre 2010.

 

Voici, en quelques lignes, nos réactions à ces allégations calomnieuses.

 

(Les propos du Maire, transcrits dans l'article du 6 octobre, figurent ici en italique. Suivent nos réponses, en bleu).

 

 

 

"La commune s'est certes endettée suite à de gros investissements. Il est donc temps de faire une pause (...) J'estime aussi que nous devons agir selon nos moyens sans étrangler nos concitoyens par une fiscalité trop lourde. "

 

Nous n'avons jamais souhaité accroître la pression fiscale sans qu'elle ne soit justifiée par un programme d'investissements sur le mandat, réfléchi et défini à l'avance par l’ensemble du Conseil municipal.

 

Ne nous leurrons pas : si la municipalité a dû augmenter la fiscalité, ce n'est que pour financer les investissements déjà réalisés ou en cours. Le nouvel emprunt contracté par la Commune et voté en Conseil le 30 septembre dernier sera d’ailleurs entièrement consacré à la fin des travaux de la Médiathèque et de la place Veillard.

 

 

"On assiste à un désengagement de plus en plus net de la part de l'Etat. Les finances des collectivités devraient donc se réduire"

 

Le principe du gel des dotations de l'Etat aux collectivités territoriales a été voté pour 3 ans. Le reste n'est que pure politique fiction tant que nous ne maîtrisons pas les tenants et les aboutissants des réformes à venir.

 

 

 

(Interpellée par le journaliste de Ouest-France sur le manque de concertation) :

"J'en suis atterrée (...) Est-ce normal par exemple qu'un Adjoint aux Finances prépare le budget sans le Maire ? J'ai découvert, comme les autres élus, son projet budgétaire en commission !"

 

 

Voilà un sujet qui mérite qu'on s'y attarde (voir aussi l'article sur la préparation du Budget 2010) :  

  • · un calendrier proposé par l'Adjoint aux Finances dès novembre 2009, validé par Madame le Maire et l'ensemble des Adjoints 

  • · une méthode de travail proposée par l'Adjoint aux Finances dès novembre 2009, validée par Madame le Maire et l'ensemble des Adjoints
     
  • · un long travail de préparation, en amont de la Commission des Finances, effectué par l'Adjoint aux Finances en liaison permanente avec la comptable de la Commune

  • · des exposés organisés par l’Adjoint aux Finances en Conseil municipal (un sur l’ « Etat des lieux début 2010 », l’autre sur une « Prospective pour 2010-2014 », tous basés sur des chiffres officiels, repris notamment dans les documents du Trésor Public)

  • · 7 réunions de la Commission des Finances entre fin janvier et fin mars 2010, animées par l'Adjoint aux Finances : faute d'être un indicateur de réussite, ce triste record illustre au moins la volonté de concertation et de sensibilisation à la situation par cet Adjoint.

 

L'Adjoint aux Finances a donc travaillé avec le souci constant de :

  • · partager l'information

  • · fournir aux élus le maximum d’éléments pour qu’ils puissent décider de manière éclairée.

 

Madame le Maire avait accès à l'ensemble des données, disponibles auprès de la comptable : 

  • · elle pouvait à tout moment solliciter l'Adjoint aux Finances ou la comptable pour approfondir tel ou tel élément

  • · elle pouvait également recevoir une copie des documents échangés quasi quotidiennement par voie électronique entre l’Adjoint aux Finances et la comptable : mais il faut savoir que Madame le Maire a toujours refusé d’utiliser la messagerie électronique (si celle-ci ne remplace pas "le contact humain", il est difficile de nier son utilité pour échanger rapidement des informations)
  • · et pourtant, Madame le Maire n'a JAMAIS posé la moindre question.
     

 

Elle choisit ici, une nouvelle fois, la victimisation et ses propos sont pour le moins navrants !

 

L'Adjoint aux Finances a consolidé toutes les demandes qui lui sont parvenues, à évalué différents scénarii à partir de ces dernières : le résultat de ce travail est tout sauf un Projet Budgétaire, Madame le Maire !

 

La mission de l’Adjoint aux Finances consiste à organiser, à consolider, à analyser, à mettre en perspective, à expliquer, à interpeller … mais en aucun cas à décider seul.

 

Madame le Maire chercherait-elle à faire oublier qu’elle a surtout pris conscience, tardivement, de la réalité de la situation suite :

  • · au travail de la Commission des Finances
  • · aux exposés de l’Adjoint aux Finances en Conseil municipal 

C'est de Madame le Maire que nous attendions tous un Projet Budgétaire (voir l'article sur les Débats d'Orientation Budgétaires).

 

D'ailleurs, nous l'attendons encore …

 

 

"Je suis intervenue sur ce dossier de façon autoritaire, mais j'estime que certains investissements proposés n'étaient, pour l'instant du moins, pas prioritaires"

 

Gérer les finances d'une commune, c'est avant toute chose prévoir, planifier, hiérarchiser les dépenses et anticiper leur financement.

 

Nous avions fait des propositions dans ce sens au moment de la réflexion sur les grands axes du Budget 2010 (voir les articles sur le sujet : la préparation du Budget 2010, les Débats d'Orientation Budgétaire). Ces propositions n'ont pas été retenues, ni même entendues.

 

Pourtant, pour certaines d'entre elles, il y avait (et il y a toujours) urgence (par exemple la réalisation d'un audit sur l'état de l'unique salle de sport de Saint-Aubin-du-Cormier et les possibles améliorations à y apporter - elles sont nombreuses !).

 

Il y a bien d'autres domaines que la voirie, les bâtiments et les infrastructures (fussent ces investissements nécessaires) dans lesquels il est possible de choisir d'investir. Tout est affaire d'arbitrages après concertation (qui, bien entendu, n'a jamais eu lieu dans notre cas).

 

 

"On estime qu’il n’y a pas eu assez de réunion de bureau. Etait-ce vraiment nécessaire dans la mesure où rien qu’entre avril 2008 et janvier 2009, il y a eu trente commissions d'urbanisme ?"

 

Nous l’avons déjà écrit, nous ne pouvons pas laisser dire de telles inexactitudes !

 

La Commission d’urbanisme créée par Madame le Maire au lendemain des élections de 2008, et composée d’élus et de non-élus (des citoyens), ne s’est réunie qu’une seule fois, le 14 avril 2008.  D'autres réunions ont bien eu lieu : il s'agissait de réunions de travail, réservées aux élus, qui concernaient des points précis de l'urbanisme (place Veillard, ZAC de la Bellangerie, ZAC de La Mottais).

 

En matière d’urbanisme, nous pourrions par contre rappeler le douloureux épisode de la Commission " Permis de Construire / Permis de lotir".

 

Plus sérieusement, comment peut-on faire croire que des réunions de travail (par exemple sur un sujet majeur comme la ZAC) pourraient remplacer de véritables réunions de Bureau ?

 

C’est vraiment faire bien peu de cas du rôle du Bureau municipal.

 

 

"Je tiens enfin à préciser que tous les dossiers municipaux en cours d’instruction ont toujours été à la disposition des élus qui souhaitaient les consulter. Evidemment pas besoin de l’accord du maire, le personnel administratif est toujours disponible pour les communiquer."

 

Madame le Maire, dans un dossier en cours d’instruction, vous savez pertinemment qu’il y a effectivement les écrits mais qu'il y a aussi, et peut-être surtout, tout le reste : les discussions, les rencontres, les conversations téléphoniques … lesquelles ne sont, par définition, retranscrites nulle part.

 

Lorsque la volonté des élus n’est pas de partager ces informations, que faire ?

 

 

« La pollution de l’étang communal, il y a 8 ans, a coûté 800 000 euros à la Commune. L’affaire est en justice. »

 

Cette affaire n’est malheureusement pas encore réglée et la Commune n’est absolument pas sûre de pouvoir récupérer, un jour, tout ou partie de cette somme. La prudence recommanderait donc de ne pas tenir compte d’un éventuel remboursement dans ce dossier lors de la préparation d’un Budget.

 

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 16:21

 

  Le Code Général des Collectivités Territoriales fait obligation,

aux Communes de 3500 habitants et plus, d’organiser,

dans les 2 mois qui précèdent l’examen du Budget Primitif,

un débat sur les orientations générales de celui-ci :

le Débat d’Orientation Budgétaire.

 

   

Le Débat d’Orientation Budgétaire s'est déroulé le 25 février 2010.

 

L’Adjoint aux Finances avait fourni à tous les élus (y compris à Madame le Maire) un document, élaboré en lien avec la comptable, destiné à servir de référence pour ce débat. Ce document offrait une synthèse de notre situation financière et rappelait les questions essentielles que les élus allaient devoir trancher pour ce budget (avec des conséquences évidentes sur les suivants).

 

(cliquer pour agrandir, cliquer une 2nde fois pour zoomer)

 

ElémentsDOB 2010 1ElémentsDOB 2010 2ElémentsDOB 2010 3ElémentsDOB 2010 4ElémentsDOB 2010 5ElémentsDOB 2010 6ElémentsDOB 2010 7ElémentsDOB 2010 8 

 

  

Le jour du Débat d’Orientation Budgétaire, tous les élus ont pu constater que Madame le Maire n’avait rien préparé.

 

Il suffit d’ailleurs de parcourir le compte-rendu du Conseil municipal du 25 février 2010 pour constater que seul y figure le document de travail de l’Adjoint aux Finances :

  • ·     aucune réponse n'est apportée aux questions posées dans ce document 
  • ·    aucune orientation, aucune priorité ne sont définies pour le Budget 2010.

  (cliquer pour agrandir, cliquer une 2nde fois pour zoomer)

 

 

  0029 0050029 0060029 0070029 0080029 0090029 010

 

 

Madame le Maire a donc laissé dans l’expectative, pendant des semaines, l’ensemble des élus, et notamment ceux de la Commission des Finances, quant à ses réelles intentions (voir l’article sur la préparation du Budget 2010).


Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que Madame le Maire a organisé, à la dernière minute, un deuxième Débat d’Orientation Budgétaire le 8 avril 2010.

 

(cliquer pour agrandir, cliquer une 2nde fois pour zoomer)

 

 

 

0027 001

Ce deuxième débat n'a pas été malheureusement à la hauteur : 

 

·      aucun élément n'avait été transmis avant le débat (voir la note explicative ci-dessus)

·      les propositions de la Commission des Finances visant à épargner davantage ont été ignorées

·      les vraies questions liées notamment à l’endettement de la Commune ont été passées sous silence (nous y reviendrons plus longuement dans un article séparé)

·      comble de la mauvaise foi, Madame le Maire et le premier Adjoint ont même tenté de faire endosser à d’autres la hausse des taux d’imposition (nous y reviendrons plus longuement dans un article séparé).

 

(cliquer pour agrandir, cliquer une 2nde fois pour zoomer)

 

 

0028 001  0028 002

 

 

En un mot, ces quelques « orientations »,

imposées par Madame le Maire et le premier Adjoint, ne sont

ni à la hauteur d’un véritable Débat d’Orientation Budgétaire

ni à la hauteur des enjeux qui attendent la Commune.

 

 

 

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 14:15

  

 

La préparation du Budget 2010 illustre, tristement, toutes les difficultés que nous avons rencontrées depuis 2008 :

 

1. une impossibilité de travailler en équipe

2. une absence de programmation, d'anticipation

 

 

La préparation sur le fond

 

Suite aux alertes du percepteur sur l’état de nos finances :

 

·     un long travail d'analyse (rétrospective et prospective) avait été finalisé, à l’automne 2009, par l’Adjoint aux Finances en liaison avec la comptable de la Commune et ce même percepteur (le représentant de l’Etat à travers le Trésor Public).

 

·     afin de sensibiliser l’ensemble des élus, deux séances d’explications avaient été animées par l’Adjoint aux Finances : une sur l’ « Etat des lieux début 2010 », l’autre sur une « Prospective pour 2010-2014 ». Il était essentiel de donner à chacun, et en toute transparence (d’où le choix de le faire devant le Conseil municipal), un maximum d’éléments pour pouvoir participer pleinement à toutes les décisions impactant les finances de la Commune.

 

  

La préparation sur la forme

 

Afin d’éviter les tensions déjà rencontrées lors de l’élaboration du Budget 2009, il avait été proposé le cadre suivant :

 

·     le Maire et les Adjoints centraliseraient les demandes/besoins/projets émanant des Services et des Elus avant le 15 janvier 2010 (toute demande ultérieure ne serait pas traitée)

·     les Adjoints effectueraient une première analyse des retours concernant leurs délégations

·     le fruit de ce travail serait ensuite consolidé par la comptable et l’Adjoint aux Finances avant d’être transmis à la Commission des Finances

      

La démarche avait été acceptée par Madame le Maire, le 17 novembre 2009, à l’occasion d’une réunion du Bureau municipal (voir le compte-rendu de cette réunion ci-après).

 

2009 11 17 OrdreDuJourRB

 

 

Comment les choses se sont-elles déroulées réellement ?

 

La Commission des Finances s’est réunie à 7 reprises entre fin janvier et fin mars 2010 : un triste record !

 

 

Pourquoi ?

 

·     Des Adjoints n’ont pas respecté les règles du jeu :

 

o  certains ne maîtrisaient pas les demandes dont ils avaient la charge faisant perdre ainsi un temps précieux à la Commission

 

o  d’autres ajoutaient de nouvelles dépenses, et non des moindres (certaines sont arrivées fin mars), remettant chaque fois en cause le fragile équilibre obtenu à l’issue de la séance de travail précédente

 

C’est d’ailleurs ce qui a conduit à des discussions sans fin concernant les impôts, malheureusement une des seules variables d’ajustement qui nous reste (nous aurons l’occasion d’y revenir dans un prochain article).

 

èMadame le Maire a laissé faire, malgré notre argumentation, chiffres à l’appui, et au mépris de l’accord qu’elle avait donné en novembre 2009 quant à la méthode.

 

·     Madame le Maire n’a donné aucune orientation lors du Débat d’Orientation Budgétaire qui s’est déroulé le 25 février 2010 (voir l'article Les Débats d'Orientation Budgétaire) laissant dans l’expectative, pendant plusieurs semaines, l’ensemble des élus, et notamment ceux de la Commission des Finances, quant à ses réelles intentions.

 

 

Quelles étaient les propositions de la Commission des Finances ?

 

Pour faire simple, et avant d'y revenir plus en détail, dans un article spécifique, la Commission souhaitait que ce budget s’inscrive dans une dynamique visant à épargner davantage sur plusieurs années.

 

 

Au final

 

Fin mars, bafouant les orientations proposées par la Commission des Finances, Madame le Maire et le premier Adjoint, pourtant minoritaires au sein du Conseil municipal et donc au sein de la Commission des Finances, ont finalement décidé de présenter leur budget.

 

Le vote de ce budget, le 15 avril 2010, a alors été « expédié ». L’Adjoint aux Finances qui avait prévu de s’exprimer à cette occasion, afin notamment de mettre les propositions budgétaires de Madame le Maire et du premier Adjoint en perspective sur le reste du mandat, n’a même pas été autorisé à prendre la parole.

 

 

Nous avons alors souhaité dénoncer, en ne prenant pas part au vote du budget,

un pilotage à vue de la Commune et une absence de projet global.

 

Nous avons estimé que ce budget ne nous préparait en rien

aux défis qui attendent la Communedans les années à venir.

 

 

 

 

  

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